Nom du blog :
cultedelaraison
Description du blog :
Catégorie :
Blog Actualité
Date de création :
14.02.2013
Dernière mise à jour :
30.08.2021
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Par Mingar+Monodji+Fid, le 27.02.2013
très bien dit! je crois qu'il lui reste la 2e étape qui est la justice, plutôt la prison. il doit répondre de
Par Mingar Monodji Fid, le 15.02.2013
<p><p></p> <p></p> <p style="margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Mon cher <strong>Hans De Marie HEUNGOUP</strong>, tu aurais certainement pensé à moi en prenant la route de l’Est et du Nord Cameroun, cette autre partie du territoire que vous, autres camerounais, considérez comme un prolongement du Tchad. Tu étais en effet, si proche, si loin du Tchad, ma patrie. Tu aurais pu continuer pour me rejoindre à N’Djaména, pour le plaisir de se revoir. Mais tout n’est pas perdu, on se reverra, dès que notre agenda nous le permettra.</span></p> <p style="margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Si je t’écris aujourd’hui, ce n’est pas pour réveiller les bons vieux souvenirs de Nkolbisson : nos discussions qui jouxtent la frontière philosophique, sociologique, théologique et politique ; ce n’est pas non plus pour te glisser des confidents sur ma formidable et incomparable amitié avec Stéphanie. Je veux qu’à travers cette missive, tu reprennes tes forces pour affronter avec courage et avec un esprit positif ces moments que tu traverses. Aujourd’hui, tu es prisonnier du régime BIYA, demain tu seras un homme libre, fiers de toi-même et de ton abnégation.</span></p> <p style="margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Prisonnier, nous le sommes tous. Nous sommes des prisonniers zélés, dès lors que nous côtoyons l’arène politique. Ton approche de cette arène date de la création du <span style="mso-font-kerning: 18.0pt;"><a href="http://cerda.blog4ever.com"><span style="color: windowtext; text-decoration: none; text-underline: none;">Cercle de Réflexion sur le Développement de l'Afrique (CERDA)</span></a> en octobre 2007. A partir de ce jour là, bien qu’étant sur les campus de la Catho, les flics du régime BIYA étaient à tes trousses. Ils étaient les grands lecteurs du journal du Cerda News. Ils ont lu avec avidité tes papiers sur la révision de la constitution au Cameroun, et la grande interview consacrée aux émeutes du 23 au 28 février 2008, considérées « comme signe d’alerte sur les réservoirs de colère, de souffrance et de ressentiment » du peuple camerounais. En effet, l’invité de ton journal a déclaré que les émeutes de 2008 ont entaché l’image démocratique du Cameroun et de son régime. Ce qui est vrai jusqu’à présent. De même, ils ont lu avec une grande attention ton article intitulé « </span>Prendre les émeutes de Deido au sérieux ! ». Tes arguments selon lesquels les émeutes survenues au quartier Deido de Douala le 31 décembre 2011 et le 5 janvier 2012 “constituent un objet social-politique et <em>sociopolitologiq</em>ue à prendre au sérieux“ sont appréciés. Mais ils demeurent hantés par l’idée selon laquelle, un intellectuel est un homme dangereux pour le pouvoir central. Ils auraient souhaité que tu consacres ton intelligence pour faire l’apologie du système, être un faiseur de roi à l’exemple d’un Joseph Charles Doumba. Ils auraient souhaité que tu t’inscrives dans la lignée de Joseph Owona pour assurer la longévité politique du régime BIYA. Mais à la grande surprise tu as signé aux éditions universitaires européennes un ouvrage percutant intitulé : “<em>Le BIR, la GP et le pouvoir au Cameroun. Étude du rôle présidentiel, des concepts stratégiques et d’emploi des forces</em>“. Voilà un Hans de Marie, l’intellectuel critique qui dérange et perturbe le sommeil de papa BIYA.</span></p> <p style="margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Et comme par coïncidence, tu as accepté de travailler pour l’International Crisis Group qui, à travers un récent Rapport, appelle les camerounais à préparer une transition politique paisible. Le Rapport indique clairement que les éléments sont réunis pour que le pays des grandes ambitions sombre dans une crise après Paul BIYA. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Tu comprends que cette Ong a péché en parlant de la succession de Biya. Car, en Afrique, ceux qui s’éternisent au pouvoir n’aiment pas ce genre de discours. C’est ainsi qu’ils font de toi aujourd’hui la première victime expiatoire. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Courage Hans. Nous autres, suivons de près ce qui se passe. Le monde entier sait que tu es entre les mains des hommes du pouvoir central. Ils sont responsables de tous ce qui adviendra. Ta vie est sacrée et est une perle pour l’Afrique. Même si tu n’es pas “l’intellectuel du Renouveau“, ils ne pourront attenter à ta vie. Sois patient, le temps te donnera raison.</span></p> <p style="margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Pour nous qui suivons la marche du siècle, nous avons la conviction que tout ce qui est écrit dans le Rapport de l’International Crisis Group est bien factuel. Au Cameroun, “ l</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">a vie politique est anémiée, le mécontentement social se généralise et de nouvelles menaces sécuritaires émergent. La combinaison des menaces externes (Boko Haram et la crise centrafricaine) et de l’insatisfaction interne constitue un cocktail déstabilisateur », …« La violence est latente dans la société camerounaise. En témoigne les émeutes de 2008. Aujourd’hui comme hier, les facteurs de soulèvement sont là, plus prégnants que jamais : coupures d’eau et d’électricité, chômage, absence d’emploi et sous-emploi, absence de perspective pour les jeunes, même les plus scolarisés, augmentation du coût de la vie à la suite de la hausse des prix du carburant et du gaz domestique, etc. Le pays est sous tension, même si le peuple ne se révolte pas ». <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Qui dira mieux qu’</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">International Crisis Group.</span></p> <p style="margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">A lire entre les lignes, tu n’es que la victime de « la fin de règne » qui s’annonce. Mais sache que ce régime va passer. Considère simplement ce temps que tu passes dans les fers comme un baptême de feu. Car, en Afrique, tout penseur libre passe par la prison. Sous Paul BIYA, Pius Ndjawé a été envoyé plusieurs fois en prison, il en est sorti toujours plus que grand. Par le passé, des sommités de la révolution ont sacrifié leur vie pour l’avenir du Cameroun. Je pense à Um Nyobé, Felix Moumié, Ernest Ouandie, etc. BIYA le sais et toutes ses nuits sont hantées par l’esprit et le message de ces premiers révolutionnaires qui ont lutté pour un Cameroun libre, unis, fiers de son intégrité territorial. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Mais les événements se sont mis d’accord pour que le destin de ce pays soit confié à un régime rancuneux. Mais toi, jeune intellectuel, tu n’as rien fait de mal pour attirer cette foudre là. Tu n’as jamais demandé le retour de la dépouille d’Ahmadou Ahidjo, tu n’as demandé à BIYA d’ouvrir les portes de Kodingui, la Prison centrale de Yaoundé. Ta seule lutte se cantonne à la promotion et la défense des droits de l’homme.</span></p> <p style="margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Le mal du Cameroun, ce n’est pas Hans de Marie, c’est plutôt ce système qui mange ses propres enfants. Tu vois, des noms tels que Thierry Michel Atangana, Pr Titus Edzoa,</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Marafa Hamadou Yaya</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">,etc. font des griefs au Cameroun, à cause des sorts qui leurs sont réservés. Tu ne viendras pas rallonger la liste. L’homme du 06 novembre 1982, le sais : ta place n’est pas en prison. Même s’ils ont eu la fâcheuse manière de t’arrêter, tu ne resteras pas longtemps entre leurs mains. Ta famille, tes amis et tes collaborateurs ont besoin de toi. Nous avons besoin de toi. Reviens Hans De Marie HEUNGOUP. Deux ouvrages t’attendent : “La naissance du maquis dans le sud Cameroun“ de Achile Mbembe<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et “Le mouvement nationaliste au Cameroun“ de Richard Joseph. Courage, mon cher Hans De Marie HEUNGOUP. Tu n’es pas l’ennemi du système BIYA. L’ennemi au sein du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), il est dans la cour du Prince, au palais d’Etoudi.</span></p> <p style="margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Ton frère et ami du Tchad,</span></p> <p><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Déli Sainzoumi Nestor</span></p></p>